Journée exceptionnelle à plus d’un titre que ce samedi 4 mai, deuxième chantier interne de l’année.
Déjà, contrairement à toutes les prévisions catastrophiques de Météo France, pas une seule goutte de pluie n’est tombée sur les 19 bénévoles, qui se sont retrouvés sur le contournement de la Suisse Lippique.
Ensuite, les participants n’étaient pas tous membres de l’association, loin s’en faut. Quatre réservistes de la RK Nördlicher Breisgau, Emmanuel Acker, membre de l’association allemande « Les Amis du Hartmannsweilerkopf accompagné de son fils Matthias, ainsi que Sarah, une bénévole de la Croix-Rouge et embarquée dans l’aventure par Sonja, une de nos dernières recrues, qui venait pour son premier chantier.
Les autres se sont répartis sur la partie basse du contournement de la Suisse Lippique, qui capte toute notre attention et notre énergie en ce début de saison.
Ghislain et Christophe se sont attaqué au rocher qui obstruait le passage. Le tout à la masse, s’il vous plait, tandis que Claude, qui était parti en solo, s’affairait sur les escaliers qui nous donnent du fil à retordre depuis le début. Ce n’est pas toujours gagné d’avance de faire du neuf avec du vieux (non Claude, c’est l’escalier qui est vieux).
Benjamin, notre bucheron, a terminé de réduire les arbres, coupés lors du chantier avec les militaires de la BFA le 17 avril. Il en a profité pour aménager des bancs très appréciés au moment de la pose casse-croûte. N’est-ce pas Francis?
Manu et Matthias ont fait la jonction entre les entrées du bunker et les escaliers, en élargissant le sentier et en aménageant quelques marches.
Carmen, Raymonde et Marilyne ont continué, avec Jean-Bernard, d’aménager la tranchée empruntée depuis la sortie des escaliers, jusqu’à la bifurcation du sentier.
Sonja, Sarah et Robert, bientôt rejoints par Pierre, ont continué de canaliser le Goldbach vers la droite du talweg et le drainage du trop-plein sous le passage du nouveau sentier.
Un important éboulement rocheux dans le Bastion au niveau de la courbe 7 a mobilisé une équipe formée des 4 réservistes et de Philippe pour la matinée.
Et pour éviter la routine, des rotations spontanées ont fait que tout le monde est passé un peu partout, les réservistes qui nous ont à nouveau rejoints en début d’après-midi se concentrant ici sur l’a partie du sentier qui remonte dans le lit du Goldbach.
Belle journée de travail, mais aussi de cohésion, pour tout le monde et à quelques années près, nous aurions pu dire comme pour Tintin, qu’il y avait des jeunes de 7 à 77 ans.