Journée de travail – samedi 06 avril 2024

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Bonjour à tous. 

Après un  chantier de rentrée très réussi, voici déjà le moment de penser au suivant.

Prochaine journée de travail le Samedi 06 Avril 2024.

RDV à 09H00 sur le parking du Hirtz.

Nous interviendrons sur le secteur Unter Rehfelsen/Dromedar Stollen/Feste Bamberg.

Au programme, débroussaillage et nettoyage des différents ouvrages et boyaux.

Merci aux propriétaires de 4X4 de nous indiquer si vous serez présents et en mesure d’assurer le transport du matériel (et éventuellement de quelques intervenants) jusqu’au Bergpfad via l’impasse des Alpins.

Et bien sûr, comme d’habitude, repas et boissons  tirés du sac.

Pour une bonne organisation de notre chantier (préparation de l’outillage nécessaire etc…), merci de bien vouloir confirmer votre présence à Eric (mettler.eric@wanadoo.fr), à Benjamin benjamin@hotmail.fr ) avec copie à Robert (rlenhardt@vialis.net au plus tard le 30 mars. Merci de votre compréhension.

A bientôt sur la montagne.

Chantier 24 février 2024

Mis en avant

 

Bonjour à tous.

L’hiver touche à sa fin et il est temps pour les Amis du Hartmannswillerkopf de reprendre leurs activités. Exceptionnellement, trail du Vieil Armand oblige, le premier chantier de l’année aura lieu non pas le 1er samedi de mars mais le 24 février 2024. Contrairement aux habitudes également, nous ne démarrerons pas la saison par une reconnaissance de nos différents sentiers mais par une intervention sur un vestige totalement délaissé. En effet, les différentes visites récentes du site nous ont permis de constater le bon état des différents itinéraires et nos amis d’Oxygène 68 se chargent de dégager les quelques arbres tombés de ci de là.

Au programme donc, dégagement et nettoyage de la Winkelstation, station intermédiaire du funiculaire en bordure du Gauschweg et du Rattenpfad, commune de Wuenheim.

RDV à 09H30 sur le parking de la cave de Wuenheim. Pour les possesseurs de 4X4, merci d’indiquer si vous êtes en mesure de les mettre à disposition pour se rendre sur les lieux (chemin carrossable). Repas tiré du sac, comme d’habitude.

Pour une bonne organisation de notre chantier (préparation de l’outillage nécessaire, besoin en véhicules, etc…), merci de bien vouloir confirmer votre présence à : 

Eric (mettler.eric@wanadoo.fr) et/ou à Benjamin benjamin@hotmail.fr) et Robert en copie (rlenhardt@vialis.net), au plus tard le 17 février.

Guten Tag an alle!

Der Winter neigt sich dem Ende zu und es ist Zeit für die Amis du Hartmannswillerkopf, ihre Aktivitäten wieder aufzunehmen. Ausnahmsweise findet der erste Arbeitseinsatz des Jahres nicht am ersten Samstag im März, sondern am 24. Februar 2024 statt, da der Trail du Vieil Armand dies erfordert. Entgegen den Gewohnheiten werden wir die Saison nicht mit einer Erkundung unserer verschiedenen Pfade beginnen, sondern mit einem Eingriff an einem völlig vernachlässigten Relikt. Bei den verschiedenen Besuchen vor kurzem konnten wir feststellen, dass die verschiedenen Wege in gutem Zustand sind, und unsere Freunde von Oxygène 68 kümmern sich darum, die wenigen umgestürzten Bäume zu beseitigen.

Auf dem Programm steht also die Freilegung und Reinigung der Winkelstation, der Zwischenstation der Standseilbahn am Rande des Gauschwegs und des Rattenpfads in der Gemeinde Wuenheim.

Treffpunkt: 09:00 Uhr auf dem Parkplatz des Weinkellers von Wuenheim. Besitzer von Allradfahrzeugen geben bitte an, ob Sie diese für die Anfahrt zur Baustelle zur Verfügung stellen können (befahrbarer Weg). Essen aus dem Rucksack, wie üblich.

Für eine gute Organisation unserer Baustelle (Vorbereitung der benötigten Werkzeuge, Bedarf an Fahrzeugen, etc…), bestätigen Sie bitte bei Eric (mettler.eric@wanadoo.fr) und/oder Benjamin ( benjamin@hotmail.fr ) und Robert in Kopie (rlenhardt@vialis.net) Ihre Anwesenheit bis spätestens zum 17. Februar

A bientôt. Bis Bald

Robert

Club Vosgien Les Amis du Hartmannswillerkopf.

Chantier de la classe défense de Villersexel

Chantier de la classe défense de Villersexel, retour d’expérience.

Lorsqu’on attend une classe d’adolescents et d’enseignants, pour un chantier de travail manuel, qui plus est sur un champ de bataille, on s’attend à tout. Forts des expériences passées, nous nous attendions donc au meilleur, comme au pire.

Et puis arrive la classe défense du collège de Villersexel.

Arrivés le mercredi 09 octobre dans la matinée, ils ont pris possession des lieux au chalet du club de ski de Cernay, sur les pentes du Molkenrain.

L’après-midi, nous avions programmé une visite du HWK, histoire de les mettre dans l’ambiance de ce qui les attendait les deux jours suivants et les familiariser avec le fond historique du chantier.

Une cérémonie de recueillement, organisée dans la crypte du Monument National, par le Souvenir Français de Villersexel, a précédé la visite qui, pour la mise dans l’ambiance, s’est déroulée sous la pluie et dans les nuages. Le ton était donné.

Le lendemain matin, petit coup de fil du professeur d’histoire pour me prévenir que, vu les cordes qui tombaient sur zone, il avait retardé le départ pour le chantier d’une heure. Finalement, une légère accalmie nous a décidés de nous mettre en route, non sans nous être équipés pour faire face aux intempéries qui nous guettaient et grand bien nous a fait. En effet, la météo nous a gratifiés toute la journée de ces nombreux revirements, dont seuls les cieux connaissent les secrets.

Cependant, rien n’y fit, le moral de notre jeune troupe n’en a même pas été égratigné et c’est tout juste s’il n’a pas fallu les obliger d’arrêter, pour entamer le chemin du retour, avant la tombée de la nuit. Le chantier avait très bien avancé et nous avions toutes les raisons d’être satisfaits de cette première journée de travail.

Le soir, le temps que chacun passe sous l’unique douche du chalet et de se réchauffer auprès du « Kachelofen », le repas fut pris à l’auberge du Molkenrain. Au retour, petites discussions éparses et dernier regard vers le ciel, qui commençait à se dégager et hop, au lit tout le monde.

Le lendemain matin, belle surprise, il fait beau, ou presque, mais ça allait en s’améliorant. Le chantier, repris là où nous l’avions laissé lé veille, repris avec autant d’entrain et toujours dans la bonne humeur. A midi, l’objectif était atteint et nous avons donc décidé, qu’après le repas et sur le chemin du retour, nous ferions un crochet par le Rocher Panorama, afin de pouvoir, enfin, profiter de cette magnifique vue sur la plaine d’Alsace, vu que le jour de la visite, nous y étions dans les nuages.

Les adieux ont été un des grands moments d’émotions, tellement ces quelques heures passées ensemble, avaient été intenses.

Les membres de l’association, qui ont participés à ces trois jours, sont encore sous le charme de cette classe si attachante. J’ai, personnellement, vécu une expérience comme jamais je n’en avais vécue avec des élèves et pourtant, j’en ai côtoyé beaucoup. Leurs sourires, qui venaient du fond du cœur, étaient autant d’ouvertures sur le monde et aux autres. Ils n’avaient d’égal que l’engagement et l’ardeur  au travail sans faille de toute la classe, dans cette entreprise si particulière, qu’est l’entretien d’un champ de bataille.

Cette agréable surprise vaut également pour les enseignants qui les accompagnaient. Nous les avons perçus, non seulement comme entièrement dévoués à leur mission d’enseignants, mais également à l’épanouissement et aux sollicitations permanentes de leurs élèves.

En définitive, le ressenti n’était pas tant celui de l’encadrement d’un groupe d’élèves et d’enseignants, mais plutôt celui d’avoir encadré une famille nombreuse et c’était tout simplement merveilleux.

Nos chantiers, un travail éternel

Pour ceux qui habitent la campagne et plus encore, qui s’occupent d’un morceau de terrain aménagé ou cultivé, le phénomène est très connu, la nature est un éternel recommencement et pourrait se résumer à un laconique : « Coupez cette herbe, que je verrai repousser dans la foulée ». Il n’en va pas autrement pour les Amis du HWK qui remettent sans cesse l’ouvrage sur le métier. Et si ce n’est l’herbe qui repousse, se sont les murs qui s’effritent, les fossés qui se comblent, le dévers des sentiers qui s’accentue et la liste des maux peut ainsi s’allonger à l’infini. Si l’on rajoute là dessus que souvent, la négligence ou carrément la volonté de détruire des humains se chargent de compléter ou d’accentuer le cycle naturelle de dégradations de la nature et des vestiges, le tableau est à peu près complet.

Mais, au même titre que la pluie du matin n’arrête pas le pèlerin, il en faut bien plus pour décourager nos bénévoles et, même si nous avons un peu négligé d’en parler sur le site ces derniers mois (j’avoue et je le déplore bien aussi, nous sommes plus actifs sur notre page Facebook (FB)), le travail, sous toutes ses formes, n’a pas manqué et les chantiers se sont succèdés au rythme prévu et même plus.

Il est donc grand temps pour moi de rectifier le tir et de présenter tout cela, en particulier pour ceux qui ne nous suivent pas sur FB.

Premier chantier le 04 mars.

Sans surprise, sortie de l’hiver, il s’agit de faire l’état des lieux et, partant de ce constat, fixer les priorités pour les chantiers à venir. Cette année il n’y a pas eu de grosses surprises et benjamin, notre responsable travaux, n’a donc pas eu à trop chambouler ses prévisions. Le « travail » de ce chantier consiste donc essentiellement à arpenter un maximum de sentiers et de contrôler visuellement les vestiges qui les bordent. Autant dire, une journée de randonnée.

  

Changement de braquet pour le chantier du 1er avril (non, ce n’était pas un poisson).

En petit comité, certes, nous n’étions que six, mais très bonne journée passée ensemble dans la joie et la bonne humeur, comme d’habitude et avec un résultat assez correct sur différents points d’intervention, la priorité étant donnée à la crête des Pains de Sucre, où devait passer le Trail du Vieil-Armand.

Tout d’abord, l’éternel problème de l’évacuation de l’eau de l’Adlerhorst, qui ruisselle dans le sentier en permanence. Ce problème récurent représente un danger permanent pour les randonneurs, du fait qu’il rend particulièrement glissante une partie très raide de la montée et encore plus le jour du passage du Trail, organisé tous les ans par nos amis d’Oxygène 68.

Nous avons également rajouté quelques marches, mais il faudra bien un jour reprendre toute la montée qui, par endroits, est vraiment pénible.

Ensuite, l’organisation du trail nous avait signalé, la veille au soir, qu’un énorme tronc d’arbre avait glissé et s’était mis en travers du passage, à un endroit où, en plus, il était impossible de contourner l’obstacle et qu’il fallait donc absolument enlever.

Et pour finir, ayant avec nous une tronçonneuse particulièrement coopérative, nous avons pu dégager un autre arbre, au Klippenstollen, que nous n’avions pas pu enlever lors de notre journée de reconnaissance.

Chantier « Club Vosgien » type pour, le samedi 06 mai.

L’objectif, ce jour là, était de restaurer un sentier de raccordement qui avait quasiment disparu depuis des années, bien que son départ, sur le Hangweg, était encore signalé. Même s’il s’agit, dans ce cas, plus d’un sentier destiné à gagner en temps et en distance entre deux versants, il n’en est pas dénué de tout intérêt pour autant, vu qu’il traverse une zone assez intéressante. Je ne vous en dit pas plus et vous laisse le plaisir d’aller le découvrir sur le terrain.

Chantier du 03 juin.

Notre chantier mensuel du mois de juin a bien eu lieu le jour prévu et si la pluie du matin (j’aime bien la pluie du matin) n’arrête pas le pèlerin, celle de l’après-midi ne décourage pas les Amis. En effet, malgré quelques tentatives du ciel pour nous faire fuir, nous avons tenu bon, ce qui, finalement, était la bonne décision.

Poursuite des travaux au double poste de Minenwerfer Ida et Adèle, où nous avons dégagé le sapin qui était tombé en travers, poursuivi la construction du muret en pierres sèches qui fait le tour (ce qui nous a permis de sortir toutes celles qui étaient entreposées dans les postes de tir) et nettoyé le sentier circulaire.

De même, pour l’abri Frank, où un muret de pierres sèches a été mis en place pour  maintenir un petit talus en terre,  à l’endroit où le mur était dans le vide.

Pendant ce temps, la pyramide et les dernières traces de tombes individuelles de l’ancien cimetière du camp Möllendorf ont reçu les soins que nécessitaient leur âge et l’invasion de la nature qui reprend ses droits.

De l’autre côté de la route, le sentier botanique, qui est toujours en phase de montée en puissance, a bénéficié de l’habileté des petites mains qui le bichonnent habituellement.

Quant à la petite salamandre qui avait élu domicile sous le tas de pierres stockées dans une des chambres de tir, nous l’avons déposée dans une cavité ombrageuse à proximité, où elle s’est empressée de se mettre à l’abri des vues.

Christophe a également été sollicité pour dédicacer son livre à des visiteurs de passage sur le chantier ou au Domaine du Hirtz, comme quoi, il est toujours bon d’en avoir quelques-uns dans le coffre de la voiture.

Et comme d’habitude, la journée s’est terminée par un bon moment de détente sur la terrasse du Domaine du Hirtz, où des acheteurs chanceux ont eu l’occasion de se faire dédicacer par l’auteur, le livre qu’ils venaient d’acheter. Encore une journée qui n’a fait que des heureux.

Samedi 1er juillet, chantier mensuel.

C’est de saison, effort donc sur l’entretien des sentiers.

Si les effectifs le permettent, deux groupes travailleront respectivement l’un sur le sentier « Zündmittelraum » (ainsi que la partie Anneau rouge entre Bremer Ratskeller et tranchée française de première ligne) et l’autre de la courbe 7 au sommet, en passant par le Bastion,  Bischofshut, Ziegelrückenstollen et Minenweg jusqu’à l’Oswaldhütte.

Repas tiré du sac, comme d’habitude.

Rendez-vous à l’Hôtel Meyer, sur la route de Cernay à Hartmannswiller à 09h00 pour le covoiturage.

Ça, c’était la version optimiste, mais juillet, c’est aussi les vacances et il aura fallu revoir le programme à la baisse, ce qui s’est traduit par:

Étant donné le faible nombre de retour positifs concernant la journée de travail de demain, il nous a fallu accorder le chantier et les effectifs prévus.
Nous changeons de secteur et par conséquent, le lieu de rendez-vous sera le parking du domaine du Hirtz (au dessus de Wattwiller), horaire (09h00) et autres modalités (repas) inchangés.
Les travaux consisteront en :
– débroussaillage,
– taille sur le sentier botanique,
– dégagement de la végétation aux abords des points de vue,
– un peu de piochage,
et si tout cela est fait nous irons débroussailler aux alentours de Leopoldsbad.
Repas tirés des sacs, avec possibilité de repli sur le stammtisch du Hirtz, s’il fait mauvais temps.
Fin de la journée vers 16h30.
Merci de me confirmer votre venue si ce n’est déjà fait ou si vous avez changé d’avis,

Et voilà, on revoit à la baisse, mais on ne renonce jamais.

Malheureusement, parmi les participants, personne n’a eu le réflexe d’immortaliser les travaux et je n’ai donc pas de photo à vous montrer.

Rebondissement pour le chantier du 05 août

Si les effectifs de notre chantier du mois de juillet étaient des plus réduits, nous avons pu nous réjouir du nombre de d’inscrits pour le samedi 05 août, avec pas moins de 14 participants dont quelques amis allemands, de la RK Herbolzheim.

 

Le reste du groupe s’est afféré autour du Bastion. Nettoyage de la tranchée qui le traverse et des sentiers qui le contournent. Par ailleurs, un petit bout de tranchée allemande a été dégagé afin de le rendre accessible aux promeneurs en toute sécurité.

Pendant ce temps, trois de nos baliseurs ont arpenté le circuit anneau bleu, pour le vérifier et intervenir là où le besoin s’en est fait sentir.

Ces travaux étant terminés avant l’heure prévue de fin de chantier, nous avons commencé à déblayer la tranchée française qui longe en partie le circuit anneau bleu en direction de la Roche Sermet. En effet, le sentier s’est franchement dégradé par endroit et présente des tronçons qui peuvent s’avérer dangereux, en particulier lorsqu’ils sont mouillés et il sera moins fastidieux de faire passer le sentier dans la tranchée, par endroit, plutôt que de le remettre en état sur le tracé actuel. L’association Oxygène 68 avait déjà réalisé une première déviation et l’usage nous a convaincu du bienfondé de cette option.

La journée s’est terminée par une petite halte chez nos Amis de la Cantine Zeller, avant dispersion des troupes.

02 septembre, le « chantier des chantiers ».

S’il n’est pas opportun ou judicieux, en général, de hiérarchiser les chantiers, chacun ayant forcément son utilité, il en est qui, malgré tout, de par leur ampleur et la somme de travail qu’ils auront nécessité le jour même, mais également en amont pour la préparation, méritent qu’on s’y arrête un peu plus longuement. Celui du 02 septembre rentre, sans l’ombre d’un doute, dans cette catégorie et s’il a représenté un caractère particulier  pour nous tous, il a revêtu une importance exceptionnelle pour notre ami Jean-Paul Schwenger, ainsi que pour Nicole sa compagne. En effet, la pose de la nouvelle passerelle sur le Neuwegbaechle est le couronnement d’un travail de longue haleine débuté en… mai 2016.

  

Revenons donc un peu plus d’un an en arrière, où, au cours d’une réunion du Conseil d’Administration, la mission de remplacer une passerelle qui menaçait ruine a été confiée à Jean-Paul qui, en matière de construction de passerelle, n’en était pas à son coup d’essai, vu que c’est déjà à lui que nous devons celle qui enjambe le Goldbach sur l’itinéraire de déviation de la Suisse Lippique. Alors, routine me direz-vous? Pas tout à fait car du bout d’essai à l’œuvre maîtresse, il y a un pas qu’il n’était pas si aisé à franchir.

Tout d’abord, il faut savoir que Jean-Paul ne fait pas dans l’à-peu-près et encore moins dans l’improvisation. Il a donc commencé par aller voir ce qui se fait ailleurs, contacter d’autres bâtisseurs, prendre conseil auprès d’autres Club Vosgiens qui l’ont précédé dans ce genre d’entreprise. Fort de ces repérage, il a donc tracé ses plans, calculé ses besoins, passé ses commandes.

La construction a donc commencé dans l’intimité de son atelier et, il faut bien le dire aussi, un peu au détriment de la vie familiale car, de ce moment là, toute son énergie et son temps seront consacrés à la passerelle. Après avoir ajusté, percé, limé les différentes pièces, il a procédé à un premier montage, dans l’atelier, histoire de vérifier que ses calculs étaient bons. Il a fallu, c’est évident, démonter le tout, pour faire galvaniser les pièces à Jebsheim. Au retour, tout fut stocké dans l’atelier, en attendant le jour J.

Un petit chantier préparatoire de six heures, effectué par Benjamin et Jean-Paul, a précédé le chantier pour préparer le terrain.

Et nous y voila enfin, à ce jour J, avec encore une belle participation, puisque nous serons 17 au total, âgés de 12 à 85 ans.

Une première équipe s’est attelée au renforcement de la berge et du passage à gué, au niveau du poste de mitrailleuse sans nom, à proximité de la Croix Zimmermann. Là aussi, dans un futur pas encore bien défini (n’est-ce pas Pierre?), il est prévu de poser une passerelle légère (sans commune mesure avec celle qui sera la reine du jour) et pour cela, il faut d’abord stabiliser les berges.

Un autre groupe s’est mis sur la Feste Limburg et ses abords immédiats. On ne peut que regretter l’absence de soins de cette Feste qui a conduit à une rapide décrépitude, achevée par la négligence criminelle des  bûcherons et débardeurs, qui ne tiennent aucun compte de la présence des vestiges. Là aussi, le « rafraichissement » ravira les promeneurs.

L’équipe des baliseurs s’est attelée, comme à son habitude, à la vérification, l’entretien et le remplacement, si nécessaire, du balisage dans le secteur.

La mise en place de la passerelle s’est faite sous la conduite très attentive de Jean-Paul qui, bien qu’ayant hâte de voir son « bébé » enfin en place, ne s’est pas laissé bousculer par le temps ni l’impatience des autres monteurs. Tout devait être vérifié une dernière fois et le terrain préparé dans ses moindres détails. Du coup, lorsque l’heure du repas arriva (en même temps qu’une sale pluie persistante), nous étions loin du compte et d’aucuns se demandaient si nous aurions assez de la journée pour finaliser la pose.

Notre « maître queue » ayant, comme à son habitude, bien maîtrisé son affaire aussi, la reprise a été difficile, d’autant plus que la météo ne donnait encore aucun signe de clémence à notre égard.

Tandis que la construction reprenait, ceux qui n’étaient pas indispensables à son montage ont poursuivi l’entretien du sentier « Disque Bleu », en direction des postes de mitrailleuses situés en dessous du poste Esbérard et qui avaient été nettoyés avant la pause de midi.

En fin d’après-midi, les ardeurs au travail et la météo s’étant un peu calmés, tout le monde s’est retrouvé sur le pont et ce n’est que vers 18h30 que la photo finale a pu se faire, au grand soulagement de tous et tout particulièrement de Jean-Paul, mais également de Nicole, qui n’est pas fâchée de savoir que la quiétude va, enfin, revenir à la maison.

Nous remercions tout particulièrement ceux qui, n’étant pas membres de l’association, ont participé activement çà ce projet à divers titres, à savoir,

Mr Peter Jean-Pierre : Calculs pour définir la dimension des poutrelles et autres conseils.

Mr Bernard Claude : présent 4 fois pour le chargement et déchargement des fournitures, expédition  et retour chez Galva Hild, chargement du 2-09.

Mr Winkelmuller Philippe (Gravières Michel) location du camion et transport du matériel sur place.

Reste plus qu’à trouver un bon créneau pour inaugurer comme il se doit ce petit chef-d’œuvre, monté de toute pièce, grâce travail acharné d’un bénévole.

Le 07 octobre, presque au sommet

Les dégradations dues au temps ne connaissent ni répit, ni frontières et c’est donc tout à fait logiquement que nos efforts de conservations des vestiges finissent par s’imbriquer avec ceux du Comité National et de ses bénévoles de l’AEI. Ce fut le cas pour ce premier samedi du mois d’octobre, où nous avions décidé de porter la truelle dans le Ziegelrückengraben jusqu’au Caeciliengraben, pour des travaux urgents de maçonnerie.

Un binôme s’est chargé de reprendre un morceau de mur du Caeciliengraben qui soutient la passerelle en traverses de chemin de fer qui l’enjambe et qui accusait un niveau de dégradation avancé, menaçant ainsi de s’effondrer et d »entrainer la passerelle avec lui.

Le gros du groupe a pris en charge le Ziegelrückengraben où, il faut bien l’avouer, on ne sait plus où donner de la tête, tellement le processus de dégradation est avancé. Ce secteur mériterait à lui tout seul une intervention massive, mais avec du personnel qualifié en maçonnerie, car il nous sera pratiquement impossible à faire face partout. En effet, au fur et à mesure que l’on gatte les joints qui s’effritent, on se rend compte que, si le problème n’est pas traité en profondeur, l’ensemble des murs finira par s’effondrer. Ces opérations de nettoyage et de préparation de l’intervention sont très chronophages et de ce fait, nous n’avons pu aller au bout de ce que nous avions prévu. Il faudra maintenant attendre le printemps pour reprendre les travaux là où nous les avons laissés.

Parallèlement, une équipe s’est attelée au dégagement d’un gros arbre dont la chute entravait sérieusement l’accès au Himmelsleitergraben par le haut. De fait, c’est tout le morceau du sentier allant de la sortie du Himmelsleitergraben jusqu’au Bremer Ratskeller qui a été remis en ordre, ce qui nous donna l’occasion de constater que, de ce côté aussi, la dégradation des vestiges maçonnés se poursuit de façon accélérée. La gestion ultra sécuritaire de l’accès, ou plutôt de l’interdiction d’accès, à de nombreuses zones de la partie sommitale et le manque d’entretien que cela à entrainé, favorise malheureusement cette disparition silencieuse et pratiquement invisible, d’une grande partie de notre patrimoine.

Le repas commun a été partagé à l’ombre de la croix sommitale dans la bonne ambiance qui caractérise nos chantiers et la journée s’est terminée par un bon verre de l’amitié pris au Domaine du Hirtz, pour ceux qui avaient encore le temps de flâner un peu à une heure assez avancée de la journée.

Pour ce qui est de l’âge des participants, nous avons encore fait mieux que le Journal de Tintin, vu qu’il allait de 12 à 85 ans.

Chantier de fin de saison le 04 novembre.

Le conseil municipal des jeunes de Wittelsheim ayant proposé de nous consacrer quelques heures de travail, intégrés dans une sortie de cohésion, nous avons donc rassemblé un nombre de participants assez conséquent pour ce dernier chantier mensuel de la saison 2017. En effet, nous n’étions pas moins de 27 participants et les objectifs du jour étaient, là aussi multiples.

Ces jeunes ayant passé la nuit au chalet du Club de Ski de Cernay, une partie des participants est donc arrivée par le Silberloch, alors que le gros de la troupe est monté en covoiturage par la Voie Serpentine.

Tout d’abord, l’équipe de balisage a écumé tout le secteur autour de la Roche Cardinal, le Bastion et le sommet pour une dernière inspection du balisage qui nous incombe.

Par ailleurs, un groupe a été affecté au déplacement d’un tronçon  très dégradé du sentier anneau bleu dans le tracé de la tranchée qu’il longeait en contre-bas. Cette opération, qui ne demandait que des travaux de terrassements superficiels et le mise en place de quelques marches, devrait éviter le phénomène d’érosion vers l’aval, si caractéristique des sentiers qui courent à flanc de montagne et qui nécessite des interventions répétées et fastidieuses.

Les travaux sur ce secteur ayant avancé plus vite que prévu et les jeunes de Wittelsheim devant nous quitter vers midi pour suivre leur programme, le reste du groupe a basculé sur un chantier improvisé au Klippenstollen.

Autre point chaud de ce secteur, un mur qui surplombe l’ensemble des constructions du Bastion et qui menaçait ruine, avait déjà attiré notre attention il y a quelque temps. Le danger d’effondrement se faisant de plus en plus évident, l’intervention s’imposait de façon pressante. Cette mesure de sauvegarde à pris toute la journée à une équipe des plus motivées qui a due travailler dans des conditions relevant parfois de l’acrobatie, mais qui ne les a pas découragés pour autant.

Cet éclatement et le fait d’être partis de deux endroits différents pour la mise en place, à eu des conséquences inattendues sur la fin de journée. En effet, de par le départ avancé des jeunes de Wittelsheim, les travaux qui se sont terminés tard dans l’après-midi et la nécessité de reprendre la route du retour sans attendre pour certains autres, la traditionnelle phase de cohésion post-chantier s’est déroulée en comité restreint à la cave de Wuenheim, mais les quelques rares participants qui y ont pris part, ont dignement représenté tous les autres. Sans parler du groupe de baliseurs qui a failli être oublié sur le terrain.

Pour ce dernier chantier mensuel aussi, les tranches d’âges allaient de 12 à 85 ans et les participants venaient de très loin pour certains, je pense en particulier à Nicolas, venu spécialement d’Angleterre, de Frank, venu de Kehl, à Thierry et son fils ainsi que de son copain, venus de Biederthal, dans le Sundgau ou à Salvatore, bien connu maintenant des habitués du site, qui a fait le chemin de Zug, en Suisse, avec son fameux Pinzgauer.

Je voudrais, pour terminer ce petit résumé de nos chantiers mensuels, remercier tous ceux qui, un moment ou un autre, nous ont consacré quelques heures de participation à notre mission d’entretien des sentiers et vestiges sur les pentes du HWK, permettant aux nombreux visiteurs d’accéder en toute sécurité aux vestiges que l’histoire nous a laissés et que nous nous efforçons de préserver pour que nous puissions, à notre tour, les transmettre aux générations futures.

La suite de 2016 en quelques mots et photos.

Voila bien longtemps que nous n’avons pas rendu compte de nos activités sur le site et il est grand temps reprendre le cours des choses.
Il est un fait que nous sommes tous un peu bousculés par le temps, à croire que la machine s’est emballée et qu’elle tourne de plus en plus vite.
Rajoutez là-dessus que des résumés sont mis en ligne sur notre page Facebook, ce qui nous donne (un peu) bonne conscience et vous aboutissez à…presqu’un an de silence coupable.

Alors, je vais donc résumer au mieux le temps passé qui, rassurez-vous, n’a pas été perdu. Nous en étions donc restés au chantier franco-allemand avec « Expedition Hartmannswillerkopf ».

Chantier du 02 juillet

Les travaux se sont concentrés autour du Tanzplatz, mais une partie a également été consacrée au fauchage, qui s’imposait à cette période de l’année, tout le long du sentier triangle jaune et jusqu’à l’abri Kanzel.
Un ruisseau capricieux qui s’invitait régulièrement sur le suivi du sentier a également été détourné en amont du Tanzplatz, afin de tenter de le maintenir hors du chemin, en espérant qu’il voudra bien obtempérer, en particulier au printemps, période où il transformait systématiquement le sentier en bourbier.
Taille, coupe et évacuation de la végétation qui envahit sans cesse les vestiges ont également fait partie des incontournable dans ce genre de chantier.

 

Chantier avec l’EPIDE de Belfort le 5 et 7 juillet

Un groupe bien motivé de l’EPIDE de Belfort est venu s’installer au chalet du Club de Ski de Cernay du 4 au 8 juillet. A leur programme, deux jours de travail au profit de l’association. Bien entendu, nous avons commencé par une visite du HWK le 4, en vue de leur permettre de faire connaissance avec le site et son histoire, ceci afin de mieux leur faire comprendre l’utilité de donner un sens à cet engagement un peu particulier.
Pour eux aussi, c’était de saison, la majeure partie des travaux étaient consacrés au fauchage, sentiers et Ehrenfriedhof, mais également au nettoyage des cuisines et de la fontaine, situées à proximité.
D’autres chantiers sont prévus avec l’EPIDE, avec qui nous avons signé une convention dans ce sens.

 

 

 

 

 

 


Chantier du 6 août

Petit effectif, vacances obligent, mais là aussi, très bon rendement quand-même, avec un bon coup de nettoyage sur le Bischofshut et du sentier qui le relie à la courbe 7.
La dégradation inéluctable de la maçonnerie nous fait craindre un effondrement prochain de la partie basse, ce qui fera inexorablement suivre le reste, comme c’est à craindre d’ailleurs pour les Casernes, sous le Rocher panorama.

 

Chantier du 9 août

Ben oui, quand on aime, on ne compte pas et nous avons donc récidivé trois jours après, avec le groupe Oxygène68 qui n’avait pu se joindre à nous le samedi 6. Cette journée a été consacrée à la poursuite des travaux aux alentours du Tanzplatz, en particulier la poursuite de la dérivation du cours d’eau, avec des travaux assez conséquents.

 

Chantier du 3 septembre avec la participation de la RK NB (Reservistenkameradschaft Nördlicher Breisgau)

Et voilà que la belle saison tire vers la fin, les vacances sont terminées (sauf pour les retraités) et une nouvelle journée de chantier mensuel s’annonce pour l’association.
Elle sera consacrée à la poursuite des travaux sur et autour de la position de Minenwerfer près du Hirtzenstein.
La fontaine près de la stèle des Uhlans Jaune a également été sécurisée, avec l’installation d’une rambarde et de quelques marches pour y accéder, en espérant que les débardeurs y feront attention à l’avenir.
Les derniers arbres morts sur l’abri Frank ont également été enlevés, ceci en vue du chantier à venir et qui sera consacré à cet abri.



Chantier du 8 octobre, avec la participation de la RK NB

Retour sur le secteur du Hirtzenstein. Un premier groupe est parti dans la Suisse Lippique afin d’y sécuriser l’entrée d’une sape et un autre a poursuivi les travaux des abris de Minenwerfer. Mais le gros de la troupe s’est consacré au nettoyage de l’abri Frank, qui a repris fière allure. Il nous reste maintenant à consolider son angle inférieur gauche, mais également la partie bétonnée sur le dessus.

Chantier franco-allemand Wattwiller/Wasenweiler le 22 octobre

Souvent évoqué, jamais réalisé jusqu’à cette année, le chantier franco-allemand des communes jumelées de Wattwiller et Wasenweiler s’est enfin concrétisé sur le terrain. Là aussi, comme pour l’EPIDE, une visite du HWK avait été organisée la veille, afin de donner plus de sens à cet engagement.
Le Bastion et les restes du petit cimetière situé sous la Courbe 7, ont été choisis pour cette intervention. En effet, la tranchée/sentier qui relie la Courbe 7 au Bastion était régulièrement encombré de pierres qui roulaient du haut, le mur en pierres sèche d’origine étant complètement effondré.
Quant aux restes du petit cimetière, bien qu’il soit très peu visité, car bien à l’écart et très peu connu, il mérite d’être entretenu, au même titre que des vestiges plus prestigieux.

 

Chantier international avec les scouts le 29 octobre.

Le groupe des scouts n’est plus à présenter, puisqu’il fait désormais partie des classiques d’une saison de chantiers des AHWK et que, généralement, c’est avec eux que nous clôturons la saison des grands chantiers.
Cette année, nous avons œuvrés sur le sentier qui relie la Roche Sermet à la Crête des Pains de Sucre, ainsi que celui partant vers la Courbe 7.
Comme tous les ans, un petit effectif a également été mis à la disposition de l’équipe de balisage et une partie a poursuivi les travaux dans le secteur français, au-dessus de la Pointe Superbe.

 

Chantier avec l’association Expedition Hartmannsweilerkopf 2016

Nous travaillons une journée par an avec une association Allemande qui s’appelle Expedition Hartmannsweilerkopf (EHK), qui est composée d’Allemands, de Français et de Suisses et qui travaillent beaucoup sur de la documentation historique d’Outre-Rhin ainsi que sur la reconnaissance de terrain. Certains d’entre eux sont d’ailleurs également membres chez nous. Depuis quelques temps et toujours dans une optique de bons échanges inter/intra associatifs dans le domaine de la nature et de l’histoire, nous leurs proposons de se joindre à nous pour quelques journées de travaux et eux nous proposent des randos/visites de champs de bataille de la région avec l’aide des documents historiques en leurs possession. N’oublions pas qu’en tant qu’organisme associatif, c’est l’échange et la franche camaraderie qui nous fait vivre et c’est donc tout naturellement que nous essayons de développer ces échanges d’années en années.

Pour cette journée du 28 Mai nous étions une petite quinzaine de participants, un des membres de l’association EHK était venu, comme a son habitude, de Suisse avec son véhicule transport de troupes « Pinzgauer », ce qui facilitait grandement l’acheminement des participants et du matériel. Notre responsable de chantier nous a rejoints directement sur site avec sa toute nouvelle acquisition 4*4 réceptionnée à peine 1 heure plus tôt.

Arrivé au niveau de la courbe 5, on laisse les véhicules pour rejoindre les cuisines du LIR124 à pieds avec les matériels. L’objectif du jour à expliquer en français et en allemand, oups, ce n’est vraiment pas la tasse de thé de notre responsable travaux, heureusement que l’on peut compter sur l’aide des Suisses pour traduire et de l’Anglais comme langage international, quelques fois le langage des signes. L’italien aide aussi un peu. Enfin les consignes sont comprises, nous réalisons des groupes de travaux inter associatifs pour faciliter les choses et nous pouvons nous atteler à la tâche.

Tout d’abord dé-brou-sai-ller le sentier. En effet, cette année la météo ne nous a pas gâtés, tout a poussé en même temps et partout, ce qui ne nous a pas facilité la tâche et ne nous la facilitera pas dans les prochains mois sur l’entretien courant des sentiers.

Sécuriser et élargir l’accès à la cantine du LIR124 dont le sentier n’était plus connu que par quelques habitués.

On retrousse ses manches,

Et on s’y met,

Réaliser une petite plate-forme autour du banc installé par de jeunes scouts internationaux quelques mois plus tôt, afin que son accès soit plus aisé

Et enfin, nettoyer un peu les extérieurs de la cantine, enlèvement du lierre qui tombait sur toute la façade de l’édifice et cachait la plaque de celui-ci,  nettoyage des marches d’accès au premier étage.

Ce qui permet de mieux voir le camouflage réalisé en crépi sur tout l’édifice et ce afin de mieux se fondre dans le paysage.

Une journée bénéfique pour l’accès de tous aux vestiges dans des conditions de sécurité augmentées.

Le responsable travaux de l’association en est resté bouche-bée. C’est cela la « Deutsch Qualität » ???

En tout cas ça en a fait rire plus d’un.

Tout est bien qui fini bien, dans la joie et la bonne humeur et surtout dans le fait qu’il était 14h00 et qu’il était temps d’aller manger en terrasse chez nos Amis de la Cantine Zeller,

Une dernière petite photo afin d’immortaliser l’événement

Et on s’en retourne à la Cantine

Merci à tous les participants, c’est un plaisir chaque années et … Benjamin l’a promis, l’an prochain il essayera de s’améliorer en Allemand, doucement mais surement !

 
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Chantier Maillet 2016

Notre joyeux groupe de retraités Lyonnais est venu pour la troisième année nous donner un coup de main durant la période du 21 au 23 mai. Oui, l’an dernier, ils étaient venus plus longtemps, mais cette année ils ont décidé d’aller donner un petit coup de main au Linge durant les 3 premiers jours de la semaine. Notre président était d’ailleurs allé grossir les rangs pour l’occasion.

Revenons-en au Hartmann. Nous avions décidé, avec plusieurs membres, de nous atteler à la réfection d’un double poste de tir de Minenwerfer allemand (MW Ida et Adèle), oublié et non représenté sur la carte Schultz. Il se trouve pourtant à moins de 20 mètres d’un chemin de grand passage, aux abords du Hirtzenstein. Peut être était-ce dû au fait qu’un autre abri se trouvant juste devant, le cachait au regard des randonneurs.

Toujours est-il qu’après étude de l’abri, nous décidâmes que celui-ci méritait bien un petit entretien, ainsi qu’une création et une sécurisation de ses chemins d’accès.

Nous avons formé plusieurs groupes de travail.

Un premier travaillant à l’élaboration d’un escalier d’accès en rondins de bois. Pour cela, il a fallu dégager la zone du futur lieu de passage. Puis, apporter des rondins de bois secs pour les placer de manière homogène sur la pente et les mettre en place à l’aide de deux piquets préalablement appointés.

Un second travaillant au dégagement du remblai des postes de tir bétonnés où étaient placés les Minenwerfer (mortiers allemands). Travaux rudes car assez physiques, réalisés sur les deux journées. Cette action nous a permis d’y voir plus clair et surtout de mettre en évidence le procédé d’amortissement du recul des tubes, ainsi que la petite fenêtre qui permettait de faire passer la cordelette de mise de feu qui actionnait la pièce. En effet, comme les Minenwerfer sont des armes à tir courbe, la pression du recul se fait vers le bas et le moyen le plus efficace pour absorber ce recul était d’avoir de la terre meuble sous l’emplacement du socle du canon.

Et enfin, un troisième groupe s’est occupé de dégager le chemin de raccordement entre les deux postes de tir. Ce chemin devait être couvert par des madriers en bois sur lesquels d’un côté (le plus exposé) les constructeurs de l’époque avaient ajouté un mur d’environ 1 mètre de haut en pierre maçonnés. Cette protection servait également d’abri pour les servants de pièces de Minenwerfer, qui ne se trouvaient pas dans le poste de tir au moment du départ du coup,  mais à l’extérieur, à cause du l’intensité de la déflagration, mais surtout pour ne pas être touchés en cas d’explosion accidentelle dans le poste de tir au départ du coup, d’où la mise à feu au moyen d’une cordelette.

D’autres actions de moins grande envergure ont aussi été réalisées, comme le remontage en pierre sèche d’un muret de soutènement dans un angle d’une des entrées de poste de tir, ou encore l’enlèvement d’arbres morts encroués au dessus du chemin d’accès ou des abris. Petits travaux mais tout aussi importants si l’on veut que l’abri perdure et que la sécurité des randonneurs soit assurée dans la durée.

Le groupe était composé de 4 retraités et de trois à quatre membres des AHWK selon les journées. Toujours dans la joie et la bonne humeur, comme chaque année.

Nous avons clos le chantier par un agréable repas au domaine du Hirtz avant que nos amis du Sud ne reprennent la route. Nous les remercions encore une fois car, comme chaque année, les travaux réalisés en si peu de temps ont été formidables. C’est toujours un plaisir de vous recevoir sur la montagne.

Voici quelques beaux clichés du chantier :

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Eagle scout, le projet de James Ramsay.

Il n’aura pas échappé à ceux qui ont lu les comptes-rendus de nos chantiers, que celui du 02 avril 2016 évoquait une action avec des scouts américains. Il s’agissait en fait de l’aboutissement d’un long travail dans le cadre de la formation et de la progression individuelle dans la hiérarchie scout, le niveau « Eagle ». Mais qu’est-ce donc qu’un « Eagle Scout » ?

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Un Eagle scout (scout « aigle » en français) est un scout ayant atteint le plus haut rang possible dans le programme de progression individuelle des « Boy scouts of America »   puisse obtenir de son mouvement.

Depuis sa création en 1911, le rang d’Eagle scout a été atteint par plus d’1,7 millions de jeunes garçons. Le titre est décerné à vie, d’où la phrase «Once an Eagle, always an Eagle» (Aigle un jour, aigle toujours).

Pour se voir décerner le rang d’Eagle scout, il faut encore aujourd’hui avoir acquis 21 badges au cours de sa progression scoute, mais également avoir été serviable, avoir fait preuve d’esprit scout et de ses aptitudes au commandement. Il faut également avoir préparé, organisé, dirigé et géré un projet d’un service spécifique.

Ce rang est symbolisé par le port d’un badge et d’une médaille, qui peut ultérieurement être agrémentés de palmes, attribuées lorsque sont atteintes des exigences supplémentaires en termes de temps passé en fonctions, d’aptitudes au commandement et de nombre de badges.

 

C’est en participant aux chantiers internationaux scouts, consacrées aux Hartmannswillerkopf et organisées conjointement par les AHWK et les scouts du Florival, que James à découvert et développé sa passion pour la montagne. Rien de surprenant donc qu’il ait très vite saisi l’opportunité de participer, à sa manière et à titre personnel, à la préservation et la mise en valeur du HWK a travers son projet « Aigle ».

Au cours d’une reconnaissance terrain avec les AHWK, il a répertorié plusieurs endroits ou la présence de bancs pouvait mettre ouvrages et paysage en valeur. Il en a sélectionné trois pour la pose de 4 bancs. Après une préparation  méticuleuse puis approbation et validation du projet par la direction des scouts et les AHWK, il a entrainé une équipe de scouts dans son entreprise.

Ils ont travaillé pour obtenir les fonds nécessaires, acheté le matériel, construit et verni les bancs et les coffrages des socles en atelier et enfin, sont venu avec une équipe pour la mise en place définitive sur le terrain.

Travail de finition pas évident car, comme pour les fantassins, le plus dur, ce sont toujours les cent dernier mètres. En effet, il arrive toujours le moment où il faut abandonner les voitures et porter non seulement les bancs, mais aussi les 40kg de béton et 6 litres d’eau ainsi que l’outillage nécessaires à la pose de chaque banc, le tout sur presque 500m à chaque fois, qui plus est sur des pentes très raides.

Les lieux de pose sélectionnés sont le cimetière de Bonnegoutte, les cuisines du LIR 56, sur le Kreuzotterpfad et la Roche Cardinal.

Le résultat sur le terrain de ce beau travail de longue haleine sur deux ans est à voir à travers les photos. Si James peut être légitimement fier de la concrétisation de son projet,  l’association  le remercie, ainsi que toute son équipe et les promeneurs peuvent dorénavant profiter de ces magnifiques bancs pour se reposer. Un projet ou tout le monde sort heureux et gagnant!

Il ne lui reste qu’à soumettre pour validation, le compte rendu du projet afin d’obtenir son diplôme « Eagle ».

Chantier interne du 02 avril 2016

Encore une grosse journée pour ce début de mois d’avril, avec pas moins de 6 groupes de travail, dont 3 sur le versant Nord et 3 sur le versant Sud,

Nous commencerons par la face Nord.

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Rendez vous pour 4 de nos membres avec une dizaine de scouts Américains de tous âges, afin de mettre en place 4 bancs sur la montagne. Nous avions fait une visite de la face Nord avec le jeune responsable scout de se projet l’an dernier, afin qu’il définisse les endroits ou il souhaitait les installer. Ce jeune à créé sur plan puis supervisé en atelier la création de ces bancs durant l’hiver et c’est ainsi qu’ils ont débarqué ce 2 avril vers 9h00 à la croix Zimmerman.

Les emplacements prédéfinis étaient :

-un premier banc en face de l’ancien cimetière provisoire français de Bonnegoutte

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-un second aux cuisines du LIR56 (Kreutzotterpfad)

-les deux derniers à la roche Kardinal

Nous avions convenu d’acheminer au plus près la majorité du matériel et des matériaux en véhicule avec une remorque et que les travailleurs grimperaient à pied avec un guide.

Nous sommes partis vers 9h30 afin de déposer un premier groupe composé d’un adulte, des 4 plus jeunes scouts et d’un couple de membres de l’association. Une fois ceux-ci mis au travail nous avons abordé l’ascension de la montagne jusqu’au carrefour du Hangweg et du chemin des 700 mètres par les sentiers, tandis que le véhicule montait par les chemins forestiers. Une petite heure plus tard nous sommes arrivés a destination, mais pas question de se la couler douce, une partie du groupe a commencé a monter les sacs de béton, l’eau, ainsi que les bancs et les outils sur les deux sites d’installation, pendant qu’un de nos membres et le responsable scout matérialisaient, au sol, les emplacements préalablement définis.

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Déjà 12h30,  petite pause brunch afin de récupérer des forces pour l’installation des bancs, une bonne partie du groupe de Bonnegoutte nous a rejoints  pour nous prêter mains forte après avoir terminé leur travail.

La seconde partie du premier groupe a, quant a elle, travaillé au nettoyage de l’abri en face de la Feste Limburg.

A 14h00, les groupes se sont dispatchés.

Les coffrages ayant été réalisés en atelier, il nous aura juste fallu creuser, les mettre en place, préparer et couler le béton, puis disposer les bancs au niveau à bulle. Nous terminerons tout juste pour regarder passer les coureurs du trail du HWK, organisé par l’association amie Oxygéne68.

Et voila, le résultat est vraiment sympathique, et c’est un petit clin d’œil à l’un de nos membres qui trouvait toujours qu’il n’y avait pas assez de bancs sur cette montagne. Eh bien, la conversion est en marche.

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Nous nous sommes retrouvés au parking de la croix Zimmerman aux alentours de 17h15, autant dire une journée bien remplie, surtout pour le responsable scout et les quelques membres de l’association qui ont dû faire pas mal d’aller retour entre les différents groupes.

Pendant ce temps là, sur le versant Sud,

Un groupe de 8 personnes s’est attelé à continuer la mise en place des marches qu’ils avaient commencée le mois dernier pour l’accès au point culminant du rocher du Hirtzenstein.

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Ces travaux consistaient en un découpage de la roche à la disqueuse, avec du gros matériel monté spécialement pour l’occasion ainsi qu’à la mise en place de marches en béton et en bois sur la partie basse de l’escalier. Un travail long et fastidieux, pour lequel ils n’ont pas eu de trop de la journée.

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Un second groupe (5 personnes) a continué à vider les deux abris allemands situés derrière la maison principale du Hirtzenstein, en accord avec le domaine du Hirtz qui, pour l’occasion, nous avait mis à disposition une benne de tractopelle pour évacuer les déchets. Ce coup-ci ce fût moins pénible que la première fois car, après avoir dégagé l’entrée de ses détritus, il était beaucoup plus simple de travailler depuis l’intérieur de l’abri et presque debout !

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Le premier et le second groupe se sont rassemblés pour le repas de midi autour d’un barbecue convivial sur le rocher.

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L’après-midi un petit renfort est encore arrivé au Hirtz afin de poursuivre les travaux du sentier botanique qui, mine de rien, nous a déjà avalé beaucoup d’heures de travail.

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Un dernier groupe, plus indépendant, était à pied d’œuvre sur le secteur de la courbe 5. Ce groupe était composé de nos spécialistes fontaines et de la famille Capon. Une partie du groupe a dégagé le chemin de l’Elsaesserstein du Klippenstollen, pendant que d’autres s’occupaient des finitions de la remise en état de la fontaine de la courbe 5. Un très beau travail aux vues des dizaines d’heures passées à sa réfection et le résultat parle de lui-même.

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Le repas de midi fût, pour eux aussi, organisé autour d’un agréable barbecue à l’abri René, où une partie de la famille les avait rejoints pour l’occasion, car c’est aussi ça, faire partie d’une association, profiter et faire profiter ces proches de ces moments dont on ne se lasse pas.

Merci à tous pour votre participation, vous êtes des acteurs importants de l’entretien et de la sécurisation de ce champ de bataille. Une partie des vestiges de la montagne perdure grâce à vos actions.

Les deux premiers chantiers mensuel ont été de très bon augure, continuons sur cette lancée et nous aurons une année exceptionnelle.

Quand aux nombreuses personnes qui lisent nos comptes-rendus et qui hésitent encore, n’hésitez plus, sautez le pas, contactez nous, venez faire un tour à une de nos journées de travail, rendez vous compte par vous-même, le pire qui puisse vous arriver, c’est de regretter de ne pas l’avoir fait avant.

Merci à tous les participants.

Chantier d’ouverture 2016

Démarrage sur les chapeaux de roues de la saison des travaux. En effet, le nombre de participants et les objectifs traités durant les deux premiers chantiers de 2016 sont des plus encourageants pour l’association et, du moins nous l’espérons, pour le plus grand bonheur des visiteurs.

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Le traditionnel travail de « sortie d’hiver », qui consiste à arpenter, pour inspection, l’ensemble de plus 40 Km de sentiers dont nous avons la responsabilité,  a été quelque peu contrarié cette année par la présence de neige, encore abondante par endroit, à partir de la limite des 700 m. Qu’à cela ne tienne, il en faut plus pour nous décourager et nous détourner de notre mission, qui est aussi notre passion.

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Avec la présence d’Oxygène 68, la RK NB (Reservistenkameradschaft Nördlicher Breisgau) et une participation massive de nouveaux (et jeunes) adhérents qui nous ont rejoints en début d’année, les bras ne manquaient pas. 2016-04-01_11-59-15_531Ceux qui connaissent la Montagne savent que les endroits qui nécessitent une intervention sont légion et la présence de 26 participants a donc fait l’affaire de Benjamin, qui n’avait que l’embarras du choix dans les zones accessibles.Après de courtes présentations sur le parking du Hirtz, la répartition des tâches faites, tout ce petit monde s’est mis rapidement au travail, sachant que pour la pause déjeuner, tout le monde devait se retrouver au Domaine pour un repas tartes flambées en commun.

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Tandis que notre président s’est discrètement éclipsé avec une journaliste de la radio « Deutsche Welle » pour une visite découverte du HWK, le groupe Oxygène 68, en pleine préparation du Trail 2016, la question de l’endroit de l’intervention ne se posait pas, tout le monde a été affecté à la préparation du circuit. Comme il emprunte en grande partie nos sentiers, c’est toujours ça qui ne sera plus à faire. Leur secteur se trouvait à proximité du cimetière des Uhlans où ils ont procédé à l’enlèvement des arbres couchés et débroussaillé là où cela était nécessaire.

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Le reste des participants s’est consacré essentiellement à la poursuite des travaux autour du Hirtzenstein.

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Un premier groupe à travaillé au dégagement des points de vue au sommet du rocher (un grand coup de chapeau à Charlotte qui avait bien caché son petit côté « casse-cou »), ainsi qu’au creusement de marches sur les 10 derniers mètres menant au point culminant. IMG_1482Pentus et glissants, même par temps sec,  il importait d’en sécuriser l’utilisation. Pour l’occasion un de nos nouveaux membres avait apporté du matériel de découpe professionnel qui leur a grandement facilité le travail, mais malgré cela, ce fût plus que laborieux. IMG_1485IMG_1486Ce groupe à aussi procédé à l’enlèvement de plusieurs arbres inclinés et restés pendus aux abords du sentier botanique suite aux vents forts et à la neige de l’hiver et qui risquaient de tomber à tout moment sur un promeneur.

12825397_1575702072720520_1253410952_n12822236_1575701989387195_153814771_n

 

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Un deuxième s’est attelé à l’enlèvement des détritus se trouvant dans deux abris allemands sur les arrières directs de la maison principale du domaine du Hirtz. Si de nos jours l’enlèvement des ordures ménagères est bien règlementée, il n’en a pas toujours été ainsi et, pendant des années, à une époque où cela relevait de la bonne volonté de tout un chacun, les déchets du Hirtz ont été tout simplement déversés dans les abris. Boîtes de conserves rouillées, débris de vaisselle, bouteilles et pneus s’y retrouvaient mélangés au pots de yaourt en plastique, aux jouets et, malheureusement, à quelques vestiges d’équipement, mais surtout, de grenades non explosées.

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Travail peu évident, l’entrée des abris étant très étroite et en pente douce ce qui oblige à travailler en permanence en position semi courbée, d’où une évacuation vraiment pas aisée. 12822201_1575702246053836_747309566_n

 

 

Et enfin, un dernier groupe s’est déployé sur le secteur du vallon du Goldbach. Dans un premier temps, intervention sur le lit du Goldbach même, afin de limiter l’impact du cours d’eau sur le sentier. Un léger travail de creusement à donc été effectué, ainsi qu’un déplacement de quelques rochers pour éviter l’érosion en période hivernale. Dans un second temps, ils ont nettoyé la stèle des Uhlans Jaunes, ainsi que la fontaine sous le chemin, aux abords directs de l’entrée basse de la Suisse Lippique. Cette fontaine étant peu visible depuis le chemin et afin d’éviter que les débardeurs qui travaillent dans le secteur ne l’endommagent, le groupe en a matérialisé l’emplacement par des rondins de bois. Eh oui, la prévention fait aussi partie de notre engagement pour la préservation des vestiges de la montagne. Enfin ils ont fini en nettoyant l’inscription du Bieberstein, situé juste après le camp Möllendorf.

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A 13h00, l’heure de l’apéro ayant largement sonné, nous nous sommes retrouvés au Domaine du Hirtz dans la salle du « Stammtisch » pour un agréable moment d’échanges et de convivialité, dans la plus pure tradition du Club Vosgien.

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La première journée de travail de l’année est devenue pour beaucoup un rendez-vous incontournable, on se revoit après plusieurs mois passés au chaud, on discute, on rigole, on prévoit de nouveau chantiers, de nouvelles journées de randonnées, en somme un moment que tout le monde attendaient avec impatience et de ce fait, la pause de midi s’est prolongée jusqu’à environ 15h00. Puis nous avons décidés de nous remettre au travail pour une bonne heure.

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Une partie du groupe du rocher a été affectée à l’enlèvement du panneau d’information qui se trouvait sur la propriété de la société des domaines (Grandes Sources de Wattwiller), qui nous avait demandé de le déplacer hors de l’enceinte grillagée.IMG_1503

 

IMG_1508Le groupe du vallon du Goldbach est parti refaire une marche en bois et piocher un peu le sentier botanique.

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Cette très bonne journée pour l’association, la montagne et tous les participants qui avaient déjà hâte de se retrouver pour le chantier suivant, s’est achevée à 16h30.

Merci à tous !