Chantier des réservistes de Leichlingen

Après les scouts en début d’année, les réservistes de Siegen, les jeunes de Cernay et par deux fois déjà  le 15.2, ce sont les réservistes de Leichlingen qui ont pris le relai sur le Hartmannswillerkopf.

Fidèle parmi les fidèles, ce groupe, en liaison avec l’Union des officiers de Réserve de la Région de Mulhouse (UORRM) venait pour la 32ème fois cette année.

Le séjour a débuté avec une journée consacrée à l’histoire locale.

Le 2 août, à 9h30, après un accueil chaleureux avec café et croissants à Dornach,

 

les brillants exposés du vice-président d’honneur de l’UORRM, le colonel julien DENTZ, sur la situation particulière de l’Alsace, annexée au Reichsland depuis le traité de Frankfort, le 10 mai 1871, la déclaration de guerre du 3 août 1914, les combats autour de Mulhouse les 7 et 28 août 1914, la stabilisation du front et l’enlisement qui déboucha sur la guerre des tranchées à partir de septembre 1914, ont captivé l’attention des participants.

A l’issue, la rame de voiture partit en direction de Zillisheim et plus précisément vers la forêt de l’Altenberg pour une visite du site du canon allemand de longue portée de 380mm.

La visite se déplaça ensuite vers Illfurth sur le site aménagé en l’honneur de l’équipage d’un bombardier B26 américain, abattu le 29 janvier 1944 et vers le cimetière militaire allemand du Britgiberg.

    

Un crochet par le restaurant « Au Cheval Blanc » permit à tout le monde de se refaire une petite santé avant de repartir vers le cimetière militaire d’Altkirch, pour terminer la journée à Ballersdorf, avec un exposé sur la ligne de front de septembre 1914 à la fin de la guerre et par une  dernière visite, le monument de Ballersdorf.

Le vrai mot de la fin fût prononcé dans une brasserie d’Altkirch devant le verre de l’amitié.

Mais le séjour n’était pas que touristique et c’est donc plein d’entrain que le lendemain 3 août, tout ce beau monde se mit à l’ouvrage, sous la houlette de notre camarade Claude Glasgall, accompagné de son fils Laurent et épaulé par d’autres membres de l’association des Amis du HWK (Philippe, Francis, Carmen, Gabriel).

  

  

Au programme, poursuite des travaux de rénovation du poste de mitrailleuse dans le bas du Sengerngraben, avec des résultats très encourageants, mais également travaux de fauchage sur les sentiers (à la vitesse où ça pousse cette année, on pourrait y consacrer tout notre temps que ça ne suffirait pas) et restauration partielle du Bischhoffshut qui, comme le reste des vestiges, accuse de plus en plus fortement le poids des années.

  

Tous ces chantiers ainsi que les nombreux bénévoles qui viennent consacrer quelques heures de travail au site (n’oublions pas les réservistes RK Südlichcher Breisgau qui viennent régulièrement), témoignent certes de la vitalité de l’association des Amis du Hartmannswillerkopf, mais surtout de l’intérêt sans cesse renouvelé pour le site et sa préservation, comme un cadeau destiné aux générations futures.

  

  

 

 

 

 

 

 

 

Chantier du 15-2 / 17-19 Juillet

Après une semaine de travaux en compagnie des jeunes de Cernay, un nouveau renfort nous est arrivé,  de Colmar cette fois, et pour trois jours.

En effet, pour la deuxième fois déjà cette année, le15.2 a mis des « Diables Rouges » à notre disposition pour nous épauler dans notre travail d’entretien qui, il faut bien l’avouer, avait pris un peu de retard.

Il faut dire que, comme à beaucoup d’autres, la météo ne nous a pas fait de cadeaux cette saison.  Et autant la combinaison pluie-soleil a bien souvent retardé le début du fauchage, autant elle a surtout « boosté » la croissance de la végétation, au point que par endroit le HWK commençait a avoir un air de famille avec la jungle.

Les amis de la nature ne pourront que s’en féliciter, la plupart des fleurs emblématiques de la montagne auront eu le temps de s’épanouir, voire de grainer.

En revanche, les visiteurs plus orientés vers la découverte des vestiges apprécieront certainement l’après chantier.

Du mardi 17 au jeudi 19 juillet inclus, un groupe de neuf soldats, encadré par des bénévoles de l’association, a donc mis un sérieux coup de frein à cette expansion luxuriante et a rendu à nouveau plus praticables sentiers et tranchées sur la partie sommitale. Mais ce n’était pas une mince affaire. En effet, à ce stade de croissance, les herbes sont particulièrement résistantes et il a fallu plusieurs passages des débroussailleuses pour en venir à bout. Par ailleurs, les pousses de noisetiers, érables et autres saules avaient eux aussi eu le temps de prendre des dimensions respectables et il a fallu, là aussi bien souvent, s’y reprendre à plusieurs fois avec le sécateur, voire avoir recours à la scie ou à la tronçonneuse pour en venir à bout.

Par endroit il a fallu intervenir avec les grands moyens suite à des chutes d’arbres en travers des sentiers ou dans les tranchées.

Quelques pans de murs en pierres sèches qui s’étaient écroulés ont également été remontés.

Bref, un chantier très productif, grâce à la très bonne participation du 15.2, qui a ainsi renoué avec une vielle tradition d’aide à l’entretien de sa      « Montagne Sacrée », un peu négligée ses dernières années mais qui, conformément à l’engagement pris par l’ancien chef de corps, le colonel Jeand’heur, lors de notre assemblée générale et repris de toute évidence par le colonel Séquineau de Préval, nouveau chef de corps depuis le 12 juillet, semble être remise durablement sur les rails.

La nature ayant immédiatement repris son action d’envahissement, d’autres affrontements se profilent sur le champ de bataille et nous lançons d’ores et déjà un appel à la mobilisation générale.