Clovis GARDE : L'oublié du Hartmannswillerkopf
Un témoignage exceptionnel de la Grande Guerre à travers 350 cartes postales (1914-1922)
Découvrez l’histoire poignante de Clovis GARDE, jeune cultivateur creusois devenu soldat du 28e Bataillon de Chasseurs, mort au combat en Alsace le 1er avril 1916. À travers plus de 350 cartes postales authentiques, revivez le quotidien des soldats et de leurs familles pendant la Première Guerre mondiale.
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Découvrez son histoire
L'histoire exceptionnelle d'un soldat de la Grande Guerre
Un témoignage unique préservé par l'amour
En 2016, dans une vieille ferme du bocage creusois, fut découvert un trésor historique : un volumineux album poussiéreux contenant plus de 350 cartes postales. Ces documents exceptionnels retracent le parcours de Clovis GARDE (1887-1916), cultivateur au Geoffreix près de Mérinchal, mobilisé en août 1914 et mort au Hartmannswillerkopf en avril 1916.
Les protagonistes de cette histoire
- Clovis GARDE : Caporal au 28e Bataillon de Chasseurs à Pied, décoré de la Croix de Guerre
- Marie LAPLAINE : Son épouse, mariée en avril 1914, veuve à 22 ans
- René GARDE : Leur fils, né en février 1915, qui ne connaîtra jamais son père
- La famille élargie : Frères, sœurs, beaux-frères qui entretiennent une correspondance touchante
Pourquoi ce témoignage est-il exceptionnel ?
✅ Authenticité : Documents d’époque non retouchés ✅ Complétude : Correspondance sur 8 années (1914-1922) ✅ Diversité : Points de vue des soldats ET des familles ✅ Rareté : Peu de témoignages aussi complets ont survécu
Du bocage creusois au Hartmannswillerkopf
L'itinéraire d'un chasseur alpin (1914-1916)
Août 1914 : La mobilisation
Clovis GARDE, 27 ans, quitte sa ferme du Geoffreix et son épouse Marie, enceinte de quelques mois. Direction : Montluçon pour rejoindre le 321e Régiment d’Infanterie, puis le 28e Bataillon de Chasseurs à Pied.
Septembre 1914 : Première blessure à la Marne
Lors des combats meurtriers de septembre 1914, Clovis est blessé au bras près de Meaux. Cette « bonne balle » lui sauve temporairement la vie et lui vaut plusieurs mois de convalescence à Montluçon.
1915 : Retour au front en Alsace
Après un entraînement dans les Alpes à Bourg-Saint-Maurice, Clovis rejoint les hautes collines des Vosges où se livre une guerre de position acharnée.
Le Hartmannswillerkopf : "la mangeuse d'hommes"
Le Hartmannswillerkopf (appelé Vieil-Armand par les Français) est un sommet stratégique de 956 mètres dominant la plaine d’Alsace. Ce champ de bataille surnommé « la montagne de la mort » verra périr près de 30 000 soldats français et allemands.
Chiffres clés :
- 8 fois le sommet change de mains
- 1 800 morts pour le seul 28e BCP
- 90 km de tranchées creusées
- 6 000 abris construits